André Kern

*05.06.1874 Genève GE †16.09.1930 Lausanne VD

Heimatort(e)
Buchberg SH
Tätigkeit(en)
Fotograf,
Atelierfotograf
Bildgattung(en)
Personen,
Landschaft,
Reportage,
Architektur,
Presse,
Bergfotografie,
Industrie
Weitere Tätigkeit(en)
Imprimeur, photographe, éditeur de cartes postales
Arbeitsorte
Lausanne VD, ~1913 – ~1930

Biografie

Prédécesseur de Charles Kern (Lausanne).
Collaboration avec Charles Kern.
Père de Charles Kern.

Autodidacte en tant que photographe, André Kern effectua un apprentissage de commerce qu’il termina en 1890. Les années qui suivirent restent mystérieuses. Neuf ans plus tard, Kern fut engagé par Orell-Füssli à Zürich comme machiniste-rotativiste. Il est probable qu’il travailla auparavant avec son père dans le domaine de l’imprimerie.
Après son mariage en 1901, il s’installa à Montreux et travailla pour la société anonyme d’héliogravure comme chauffeur. Puis il dirigea l’imprimerie Leyvraz avant de quitter Montreux pour Prilly. Dès 1908, en association avec Jeanneret, il dirigea les presses des Arts Graphiques de Vevey dont ils devinrent ensuite propriétaires. Il se retira de cette association et fut engagé comme photographe par Robert-Edouard Chapallaz en 1913. La même année, il obtint un mandat des travaux publics du canton de Vaud et documenta l’intérieur et l’extérieur des monuments historiques du canton. Plus tard, la ville de Lausanne lui confia un mandat similaire.
Dès 1914, il s’installa comme photographe indépendant, non pas dans un atelier mais dans son appartement de Montétan. André Kern nomma alors son entreprise Le Vésuve.
En 1916, Kern est le photographe officiel du premier Comptoir vaudois d'échantillons, première dénomination du Comptoir suisse. Cette fonction sera reprise par le Groupement officiel des photographes du Comptoir suisse.
Atteint d'urémie, maladie alors incurable, il mourut en 1930.

André Kern était avant tout un passionné de montagne et d’alpinisme. C’est en alpiniste chevronné et armé d’un appareil photographique qu’il parcourut les alpes Suisses et françaises. Ses enfants l’accompagnèrent très tôt lors de ses expéditions et déjà à l’adolescence ils étaient de fins connaisseurs des sports alpins. Il photographia abondamment le massif du Trient et du Mont-Blanc ainsi que les alpes bernoises, valaisannes et vaudoises.
Il renonça à ouvrir un atelier avec pignon sur rue et ainsi il se consacra presque exclusivement à la photographie industrielle, technique, documentaire et de paysage. Une partie de ses clichés parurent dans la presse et il revendit probablement des paysages à des éditeurs de cartes postales.

1902, Club alpin français, médaille.
1908, Club alpin français, médaille.
1908, Milan, premier prix.

Literatur & Quellen

Orte