André Brandt

Successeur d'Albert Imhof (1929). Prédécesseur de Marguerite Brandt-Gschwind (1959).
Collaborateur d'Albert Imhof (Imhof et Cie, 1927-1929).
Epoux de Marguerite Brandt-Gschwind.

André Brandt, horloger de formation, se convertit à la photographie et travailla dès 1927 avec Albert Imhof à Lausanne, rue du Petit-Chêne 36. Deux ans plus tard, Imhof partit s’installer à Genève et Brandt reprit l'atelier et le commerce photographiques. Durant cinq ans, il resta à cette adresse puis en 1934 il déménagea au Petit-Chêne 27 dans les nouvelles galeries Sainte-Luce.
Durant 25 ans, André Brandt travailla à cet endroit, il était installé sur deux étages et possédait ainsi à l’étage un grand laboratoire. Au rez-de-chaussée, il avait installé un comptoir, un espace de vente, un petit studio, le stock ainsi qu’un bureau.
André Brandt était l’un des membres fondateurs de l’association romande des marchands photographes.
Passionné de montagne, il parcourut les alpes valaisannes et vaudoises ramenant de nombreux paysages. De plus, il conseillait et était actif comme animateur pour le groupe des photographes du Club Alpin de la section des Diablerets. Sa vie privée fut passablement mouvementée, il se maria trois fois. Marguerite-Gschwend, sa troisième épouse reprit le magasin à sa mort en 1959.

André Brandt travailla durant plus de trente ans à Lausanne. Ses centres d’intérêt étaient nombreux mais une bonne partie de son activité était tournée vers le magasin et les travaux de laboratoire. Parallèlement il réalisait des travaux sur mandats pour l’industrie, la publicité ou encore des architectes et les travaux publics. Sa femme concentra son activité uniquement sur les travaux de laboratoire et la vente de matériel.