Daguerréotypes, ferrotypes
- Institution
- Musée Suisse de l'appareil photographique
- Zeitraum
- 1840 - 1870
- Bildgattung(en)
- Porträt,
- Sachaufnahme,
- Ortsbild
- Umfang
- 310 (122 Daguerréotypes, 135 Ferrotypes, 53 Ambrotypes)
Informationen
Mis au point en 1853 par le photographe français Adolphe Martin, le ferrotype fit l’objet, dès 1856, de plusieurs brevets aux Etats-Unis où il fut communément appelé «tintype». Cette photographie unique, dont la couche sensible n’est pas déposée sur une plaque de verre, mais sur une tôle métallique préalablement laquée en noir ou en brun, laisse apparaître une image directement positive.
Peu coûteux, ce procédé a été très en vogue notamment dans les années 1860-1870 et a permis à un large public d’avoir accès au portrait photographique.
Abondamment utilisé par les photographes ambulants qui réalisaient des portraits de petite taille, jusqu’à des miniatures pouvant être insérées dans des broches ou des pendentifs, ce procédé connut un essor tout particulier sur le continent nord américain où sa ressemblance avec le luxueux daguerréotype lui conférait un attrait particulier.
Un ensemble de 70 «tintypes» a été acquis par le musée en 2009. Les dimensions de certains de ces objets sont exceptionnelles. Leur précédent propriétaire, Jean-Louis Puechavy, Français établi sur le sol américain et passionné de photographie du 19ème siècle, a rassemblé au fil des ans une très vaste collection. Les tintypes qui ont rejoint les collections du Musée suisse de l’appareil photographique sont le reflet d’un usage populaire et nous donnent à voir une société s’offrant une représentation plus abordable que celle que la peinture ou le daguerréotype réservaient jusqu’alors à une frange de population plus aisée. Parfois austères, ces images s’ornent toutefois dans certains cas de retouches et colorations franches, tantôt précises et parcimonieuses, tantôt décomplexées, d’une naïveté saisissante.
Mis au point en 1853 par le photographe français Adolphe Martin, le ferrotype fit l’objet, dès 1856, de plusieurs brevets aux Etats-Unis où il fut communément appelé «tintype». Cette photographie unique, dont la couche sensible n’est pas déposée sur une plaque de verre, mais sur une tôle métallique préalablement laquée en noir ou en brun, laisse apparaître une image directement positive.
Peu coûteux, ce procédé a été très en vogue notamment dans les années 1860-1870 et a permis à un large public d’avoir accès au portrait photographique.
Abondamment utilisé par les photographes ambulants qui réalisaient des portraits de petite taille, jusqu’à des miniatures pouvant être insérées dans des broches ou des pendentifs, ce procédé connut un essor tout particulier sur le continent nord américain où sa ressemblance avec le luxueux daguerréotype lui conférait un attrait particulier.
Un ensemble de 70 «tintypes» a été acquis par le musée en 2009. Les dimensions de certains de ces objets sont exceptionnelles. Leur précédent propriétaire, Jean-Louis Puechavy, Français établi sur le sol américain et passionné de photographie du 19ème siècle, a rassemblé au fil des ans une très vaste collection. Les tintypes qui ont rejoint les collections du Musée suisse de l’appareil photographique sont le reflet d’un usage populaire et nous donnent à voir une société s’offrant une représentation plus abordable que celle que la peinture ou le daguerréotype réservaient jusqu’alors à une frange de population plus aisée. Parfois austères, ces images s’ornent toutefois dans certains cas de retouches et colorations franches, tantôt précises et parcimonieuses, tantôt décomplexées, d’une naïveté saisissante.