Fred Boissonnas
*18.06.1858 Genève GE – †17.10.1946 Genève GE
- Lieu(x) d'origine
- Genève GE
- GND
- 122328213
- Variantes de nom
- François-Frédéric Boissonnas
- Boissonnas & Cie.
- Fréd. Boissonnas
- Frédéric Boissonnas
- Activité(s)
- Photographe,
- Photographe d'atelier,
- Commerce spécialisé en photographie
- Catégorie(s) d'image
- Personnes,
- Portrait,
- Paysage,
- Objet,
- Architecture,
- Publicité,
- Paysage urbain,
- Photographie de montagne,
- Industrie,
- Vie quotidienne,
- Nature,
- Archéologie,
- Voyage,
- Pictorialisme
- Autres activités
- Editeur
- Lieu(x) de travail
- Genève GE, ~1884 – ~1945
- Marseille FRA, ~1901 – ~1910
- Paris FRA, ~1901 –
- Saint-Pétersbourg RUS
- Griechenland GRC
Biographie
Formation chez Henri-Antoine Boissonnas, Friedrich Brandseph (en 1879 à Stuttgart) et Károly Koller (à Budapest).
Successeur d'Henri-Antoine Boissonnas.
Prédécesseur d'Edmond-Edouard Boissonnas.
Employeur d'Albert Steiner, Charles Stahl, Charles Gollhard, Julie Brand, Lilly Vickers, Louis Quiblier, Albert Meyer, Edouard Aubert, Nannie Vickers, Albert Détraz, Henri Bazin et vraisemblablement Franz Bernhardt.
Collaboration avec Denise Toutant, Fritz Eggler (Boissonnas & Eggler à Saint-Pétersbourg), Fernand Detaille (Photographie Boissonnas Detaille à Marseille, 1901–1910), André Taponier (Boissonnas & Taponier in Paris, 1901–1912), Charles Magnin (Boissonnas & Magnin à Lyon, 1901–1911), Guillaume Fatio et autres.
Maître d'Eugène Montandon, André Taponier, Charles Magnin.
Cofondateur de VEGA Société Anonyme de Photographie et d’Optique (1904, avec Auguste Vautier-Dufour).
S'associe vers 1909 à G. Bertat pour reprendre le Comptoir suisse de photographie.
Membre de la Société genevoise de photographie (1887-).
Membre fondateur de l'Union genevoise des photographes.
Membre de la dynastie Boissonnas.
Fils d'Henri-Antoine Boissonnas et de Sophie Louise Boissonnas-Pilet.
Frère d'Edmond-Victor Boissonnas.
Père d'Edmond-Edouard Boissonnas, d' et de .
Mari d'Augusta Boissonnas-Magnin.
Beau-frère de Charles Magnin.
Fils aîné d’Henri-Antoine Boissonnas, Fred est rapidement initié par son père dans l’atelier familial. Doué et de nature optimiste, Fred part huit mois se former au studio du photographe allemand Brandseph à Stuttgart, puis à Budapest, chez le Hongrois Koller qui loue les mérites du jeune homme.
Lorsqu’il reprend l’affaire de son père, en 1887, au quai de la Poste à Genève, l’entreprise est déjà florissante. En trois ans, il en double le chiffre d’affaires. Au début des années 1890, les prix se succèdent: médailles d’or à Berne, Vienne, Chicago. En 1896, il obtient la médaille d’or à l’Exposition nationale de Genève. Le pavillon Boissonnas expose les clichés les plus fameux de l’atelier, un studio de photographe est installé, ainsi qu’un «Cyclorama» qui attire les visiteurs. Le «Village suisse» de l’Exposition est immortalisé par Fred Boissonnas qui édite deux albums sur le sujet qui se vendront à des milliers d’exemplaires. En 1900, c’est l’Exposition universelle de Paris qui souligne le mérite du photographe, couronné d’un Grand Prix.
Les premières années du XXe siècle sont celles de l’expansion et de la notoriété. Fred Boissonnas ouvre des filiales à Paris, Reims, Lyon, Marseille et Saint-Pétersbourg, mais elles ne s'avèrent pas toutes rentables. En 1903, il se rend pour la première fois en Grèce avec l’écrivain Daniel Baud-Bovy grâce au chèque de l'Ecossais lord Napier, qui lui propose de photographier le Parnasse. En 1905, Fred Boissonnas devient le photographe de la Fête des Vignerons. En 1907, en route vers la Grèce, il visite l’Egypte. En octobre, il photographie l’Acropole pour une commande de l’éditeur genevois Eggimann sur les monuments athéniens. L’année suivante, il traverse l’Italie, en direction de la Grèce et publie un ouvrage avec les textes de Baud-Bovy, «En Grèce par monts et par vaux» (1910). Les voyages se succèdent au fil des commandes (1911, Crète et Cyclades ; 1913, Grèce ; 1912, Turquie). En 1913, en alpiniste expérimenté, il marche sur l’Olympe en compagnie de son ami écrivain, et y jouera les guides à une trentaine de journalistes quinze ans plus tard.
Fred Boissonnas fonde sa maison d’édition, Boissonnas S.A. en 1919, et charge Baud-Bovy d’en être l’administrateur. Il quitte Genève et s'installe à Paris dans les années 1920, dans l’ancien atelier de Cherry-Rousseau où il tire le portrait d’une clientèle cultivée, mais les affaires périclitent. A Genève, son fils Edmond-Edouard lui succède en 1920, puis Henri-Paul de 1924 à 1927.
En 1929 et 1930, Fred Boissonnas se rend en Egypte, à l’instigation de l'ingénieur genevois Paul Trembley qui projette de réaliser un ouvrage de luxe avec l'aide financière du roi Fouad Ier, mais en raison de la crise, le livre peine à s’écouler. Au début des années 1930, il retourne deux mois au Sinaï, mais l’ouvrage qui en résulte, «Le Miracle du lac des Joncs», ne trouve pas d’éditeur. Ruiné, Fred Boissonnas doit vendre la demeure familiale «Les Mayens» et l’atelier de la Poste. Dès 1938, l'atelier, repris par son fils Paul en 1927, est installé au passage des Lions. Fred Boissonnas meurt en 1946, six ans après sa femme. Ses souvenirs sont relatés dans sa Chronique familiale.
Fred Boissonnas peut être considéré comme l'un des premiers grands photographes suisses, en raison de la qualité technique de ses tirages, de la diversité des genres qu’il réalise et du succès de son affaire.
Il est ainsi non seulement un excellent photographe d'atelier, sublimant ses modèles, les installant dans les décors sophistiqués de son studio, mais il est aussi un brillant photographe d'extérieur. Utilisant les plaques géantes fabriquées par son frère Edmond-Victor et un «téléphot», ancêtre du téléobjectif, Fred Boissonnas réalise par exemple, au début des années 1890, une vue extraordinaire du Mont-Blanc, dont la notoriété dépasse les frontières européennes. Fred Boissonnas voyage beaucoup, en particulier en Grèce, sujet de plusieurs ouvrages dont Daniel Baud-Bovy signe les textes.
1887, Stuttgart, 3e prix.
1888, Vienne, médaille d'argent.
1888, Bruxelles, médaille d'argent.
1889, Paris, médaille d'or.
1890, Genève, 1e médaille argent.
1890, Edinburgh, 1e prix médaille d'argent.
1891, Amsterdam, médaille de bronze.
1891, Bruxelles, médaille de vermeil.
1892, Grenoble, Exposition Internationale alpine, mention honorable.
1892, London, Photographic Society of Great Britain, médaille ex aequo.
1893, Chicago, médaille d'or.
1894, Vienne, médaille d'or.
1894, Paris, diplôme d'honneur.
1896, Genève, médaille d'or.
1897, Roanne, Grand prix.
1897, Bruxelles, diplôme d'honneur.
1897, London, médaille.
1899, München, médaille d'argent.
1900, Paris, Grand prix.
1900, Frankfurt a. M., médaille d'or.
1901, Le Puy, grand prix du jury.
1902, Boston, prix du salon d'honneur.
1905, Genova, médaille de bronze.
1906, Milano, grand prix.
1909, Aix-les-Bains, diplôme de grand prix, hors concours, médaille d'or.
1909, Dresden, médaille d'or.
1914, Bern, diplôme d'honneur en qualité de vice-président du jury (groupe 26).
Formation chez Henri-Antoine Boissonnas, Friedrich Brandseph (en 1879 à Stuttgart) et Károly Koller (à Budapest).
Successeur d'Henri-Antoine Boissonnas.
Prédécesseur d'Edmond-Edouard Boissonnas.
Employeur d'Albert Steiner, Charles Stahl, Charles Gollhard, Julie Brand, Lilly Vickers, Louis Quiblier, Albert Meyer, Edouard Aubert, Nannie Vickers, Albert Détraz, Henri Bazin et vraisemblablement Franz Bernhardt.
Collaboration avec Denise Toutant, Fritz Eggler (Boissonnas & Eggler à Saint-Pétersbourg), Fernand Detaille (Photographie Boissonnas Detaille à Marseille, 1901–1910), André Taponier (Boissonnas & Taponier in Paris, 1901–1912), Charles Magnin (Boissonnas & Magnin à Lyon, 1901–1911), Guillaume Fatio et autres.
Maître d'Eugène Montandon, André Taponier, Charles Magnin.
Cofondateur de VEGA Société Anonyme de Photographie et d’Optique (1904, avec Auguste Vautier-Dufour).
S'associe vers 1909 à G. Bertat pour reprendre le Comptoir suisse de photographie.
Membre de la Société genevoise de photographie (1887-).
Membre fondateur de l'Union genevoise des photographes.
Membre de la dynastie Boissonnas.
Fils d'Henri-Antoine Boissonnas et de Sophie Louise Boissonnas-Pilet.
Frère d'Edmond-Victor Boissonnas.
Père d'Edmond-Edouard Boissonnas, d' et de .
Mari d'Augusta Boissonnas-Magnin.
Beau-frère de Charles Magnin.
Fred Boissonnas peut être considéré comme l'un des premiers grands photographes suisses, en raison de la qualité technique de ses tirages, de la diversité des genres qu’il réalise et du succès de son affaire.
Il est ainsi non seulement un excellent photographe d'atelier, sublimant ses modèles, les installant dans les décors sophistiqués de son studio, mais il est aussi un brillant photographe d'extérieur. Utilisant les plaques géantes fabriquées par son frère Edmond-Victor et un «téléphot», ancêtre du téléobjectif, Fred Boissonnas réalise par exemple, au début des années 1890, une vue extraordinaire du Mont-Blanc, dont la notoriété dépasse les frontières européennes. Fred Boissonnas voyage beaucoup, en particulier en Grèce, sujet de plusieurs ouvrages dont Daniel Baud-Bovy signe les textes.
Fils aîné d’Henri-Antoine Boissonnas, Fred est rapidement initié par son père dans l’atelier familial. Doué et de nature optimiste, Fred part huit mois se former au studio du photographe allemand Brandseph à Stuttgart, puis à Budapest, chez le Hongrois Koller qui loue les mérites du jeune homme.
Lorsqu’il reprend l’affaire de son père, en 1887, au quai de la Poste à Genève, l’entreprise est déjà florissante. En trois ans, il en double le chiffre d’affaires. Au début des années 1890, les prix se succèdent: médailles d’or à Berne, Vienne, Chicago. En 1896, il obtient la médaille d’or à l’Exposition nationale de Genève. Le pavillon Boissonnas expose les clichés les plus fameux de l’atelier, un studio de photographe est installé, ainsi qu’un «Cyclorama» qui attire les visiteurs. Le «Village suisse» de l’Exposition est immortalisé par Fred Boissonnas qui édite deux albums sur le sujet qui se vendront à des milliers d’exemplaires. En 1900, c’est l’Exposition universelle de Paris qui souligne le mérite du photographe, couronné d’un Grand Prix.
Les premières années du XXe siècle sont celles de l’expansion et de la notoriété. Fred Boissonnas ouvre des filiales à Paris, Reims, Lyon, Marseille et Saint-Pétersbourg, mais elles ne s'avèrent pas toutes rentables. En 1903, il se rend pour la première fois en Grèce avec l’écrivain Daniel Baud-Bovy grâce au chèque de l'Ecossais lord Napier, qui lui propose de photographier le Parnasse. En 1905, Fred Boissonnas devient le photographe de la Fête des Vignerons. En 1907, en route vers la Grèce, il visite l’Egypte. En octobre, il photographie l’Acropole pour une commande de l’éditeur genevois Eggimann sur les monuments athéniens. L’année suivante, il traverse l’Italie, en direction de la Grèce et publie un ouvrage avec les textes de Baud-Bovy, «En Grèce par monts et par vaux» (1910). Les voyages se succèdent au fil des commandes (1911, Crète et Cyclades ; 1913, Grèce ; 1912, Turquie). En 1913, en alpiniste expérimenté, il marche sur l’Olympe en compagnie de son ami écrivain, et y jouera les guides à une trentaine de journalistes quinze ans plus tard.
Fred Boissonnas fonde sa maison d’édition, Boissonnas S.A. en 1919, et charge Baud-Bovy d’en être l’administrateur. Il quitte Genève et s'installe à Paris dans les années 1920, dans l’ancien atelier de Cherry-Rousseau où il tire le portrait d’une clientèle cultivée, mais les affaires périclitent. A Genève, son fils Edmond-Edouard lui succède en 1920, puis Henri-Paul de 1924 à 1927.
En 1929 et 1930, Fred Boissonnas se rend en Egypte, à l’instigation de l'ingénieur genevois Paul Trembley qui projette de réaliser un ouvrage de luxe avec l'aide financière du roi Fouad Ier, mais en raison de la crise, le livre peine à s’écouler. Au début des années 1930, il retourne deux mois au Sinaï, mais l’ouvrage qui en résulte, «Le Miracle du lac des Joncs», ne trouve pas d’éditeur. Ruiné, Fred Boissonnas doit vendre la demeure familiale «Les Mayens» et l’atelier de la Poste. Dès 1938, l'atelier, repris par son fils Paul en 1927, est installé au passage des Lions. Fred Boissonnas meurt en 1946, six ans après sa femme. Ses souvenirs sont relatés dans sa Chronique familiale.
1887, Stuttgart, 3e prix.
1888, Vienne, médaille d'argent.
1888, Bruxelles, médaille d'argent.
1889, Paris, médaille d'or.
1890, Genève, 1e médaille argent.
1890, Edinburgh, 1e prix médaille d'argent.
1891, Amsterdam, médaille de bronze.
1891, Bruxelles, médaille de vermeil.
1892, Grenoble, Exposition Internationale alpine, mention honorable.
1892, London, Photographic Society of Great Britain, médaille ex aequo.
1893, Chicago, médaille d'or.
1894, Vienne, médaille d'or.
1894, Paris, diplôme d'honneur.
1896, Genève, médaille d'or.
1897, Roanne, Grand prix.
1897, Bruxelles, diplôme d'honneur.
1897, London, médaille.
1899, München, médaille d'argent.
1900, Paris, Grand prix.
1900, Frankfurt a. M., médaille d'or.
1901, Le Puy, grand prix du jury.
1902, Boston, prix du salon d'honneur.
1905, Genova, médaille de bronze.
1906, Milano, grand prix.
1909, Aix-les-Bains, diplôme de grand prix, hors concours, médaille d'or.
1909, Dresden, médaille d'or.
1914, Bern, diplôme d'honneur en qualité de vice-président du jury (groupe 26).
Littérature & sources
Sources en ligne
Gravier, Ch.: L'exposition photographique de Frédéric Boissonnas, dans: Paris-photographe, No. 10, 10 octobre, 1893 [online, consulté novembre 2023], p. 436-438: http://www.cineressources.net/consultationPdf/web/o001/1215.pdf.
Boissonnas, Fréd.: Portefeuille artistique (prime du Journal de Genève), Genève: Sadag, 1895 [e-Helvetica, consulté novembre 2023]: http://www.e-helvetica.nb.admin.ch/directAccess?callnumber=nbdig-28570.
Boissonnas, Fréd.: Un nouveau télé-objectif. La téléphot rapide Vautier-Dufour et Schaer, dans: Revue suisse de photographie, 15, 1903 [e-periodica, consulté novembre 2023]: http://doi.org/10.5169/seals-523623.
Littérature primaire
Toutant, Denise: Dans les Roseaux. Scènes enfantine en 40 tableaux. Instantanés photographiques de Fréd Boissonas, Genève: Ch. Eggimann & Cie. 1896.
Commission du Village suisse: Album du Village Suisse. Exposition nationale suisse, Genève 1896 (photogr. de Fréd. Boissonnas), Genève: Commission du Village suisse 1896.
Boissonnas, Fréd; Fatio, Guillaume: La Campagne genevoise d'apres nature, Genève: Société des arts 1899.
Littérature secondaire
Auer, Michèle; Auer, Michel: Encyclopédie internationale des photographes de 1839 à nos jours. Photographers encyclopedia international 1839 to the present, Hermance: Editions Camera obscura 1985, 1992.
Bachmann, Dieter (Ed.): Der Körper der Photographie. Eine Welterzählung in Aufnahmen der Sammlung Herzog, Zürich: Limmat 2005.
Bachmann, Dieter; Schweizerische Landesmuseen (Ed.): Aufbruch in die Gegenwart. Die Schweiz in Fotografien 1840-1960 / La Suisse en photographies 1840-1960 / La Svizzera in fotografie 1840-1960, Zürich: Limmat 2009.
Sources en ligne
Gravier, Ch.: L'exposition photographique de Frédéric Boissonnas, dans: Paris-photographe, No. 10, 10 octobre, 1893 [online, consulté novembre 2023], p. 436-438: http://www.cineressources.net/consultationPdf/web/o001/1215.pdf.
Boissonnas, Fréd.: Portefeuille artistique (prime du Journal de Genève), Genève: Sadag, 1895 [e-Helvetica, consulté novembre 2023]: http://www.e-helvetica.nb.admin.ch/directAccess?callnumber=nbdig-28570.
Boissonnas, Fréd.: Un nouveau télé-objectif. La téléphot rapide Vautier-Dufour et Schaer, dans: Revue suisse de photographie, 15, 1903 [e-periodica, consulté novembre 2023]: http://doi.org/10.5169/seals-523623.
Littérature secondaire
Auer, Michèle; Auer, Michel: Encyclopédie internationale des photographes de 1839 à nos jours. Photographers encyclopedia international 1839 to the present, Hermance: Editions Camera obscura 1985, 1992.
Bachmann, Dieter (Ed.): Der Körper der Photographie. Eine Welterzählung in Aufnahmen der Sammlung Herzog, Zürich: Limmat 2005.
Bachmann, Dieter; Schweizerische Landesmuseen (Ed.): Aufbruch in die Gegenwart. Die Schweiz in Fotografien 1840-1960 / La Suisse en photographies 1840-1960 / La Svizzera in fotografie 1840-1960, Zürich: Limmat 2009.
Littérature primaire
Toutant, Denise: Dans les Roseaux. Scènes enfantine en 40 tableaux. Instantanés photographiques de Fréd Boissonas, Genève: Ch. Eggimann & Cie. 1896.
Commission du Village suisse: Album du Village Suisse. Exposition nationale suisse, Genève 1896 (photogr. de Fréd. Boissonnas), Genève: Commission du Village suisse 1896.
Boissonnas, Fréd; Fatio, Guillaume: La Campagne genevoise d'apres nature, Genève: Société des arts 1899.